SILVY André, Louis

Par Jacques Girault

Né le 20 juin 1919 à La Seyne (Var), mort le 19 février 1990 à Toulon (Var) ; dessinateur à l’Arsenal maritime ; militant communiste ; adjoint au maire de La Seyne.

Fils d’un ouvrier chaudronnier à l’Arsenal de Toulon et d’une modiste qui habitaient rue Balzac à La Seyne, André Silvy reçut les premiers sacrements catholiques. Élève de l’école Martini, fréquentant le patronage laïque, puis admis à l’école des apprentis de l’arsenal, il fut tourneur puis dessinateur d’exécution au bureau d’études des ateliers de l’Arsenal maritime. Adhérent de la CGT, il fut élu à la commission paritaire dans sa catégorie et fut réélu jusqu’à sa retraite en 1977.

Non mobilisé en 1939, pendant la guerre, sympathisant des résistants locaux du Front national, il adhéra au Parti communiste en 1942 et fit partie du comité local de Libération à La Seyne en 1945. Il participa à l’accueil à la gare des captifs et déportés en Allemagne.

Il se maria religieusement en octobre 1948 à La Seyne avec une employée de banque. Le couple eut deux filles.

Bien que membre de la direction d’une cellule communiste de l’Arsenal, André Silvy participait au comité de la section communiste de La Seyne à la fin des années 1940. Lors de son décès, il adhérait à la cellule Jacques Casanova. Militant du Mouvement de la Paix, il fut délégué au congrès national de Paris en avril 1949.

André Silvy, surnommé « Dédé », en 1947, sur la liste à direction communiste, ne fut pas désigné et entra au conseil municipal en 1949. Lors des élections générales, le 18 juin 1950, il figurait en 11eme position sur la liste « d’Union républicaine et résistante et de défense des intérêts communaux présentée par le Parti communiste français ». Élu conseiller municipal, réélu, le 26 avril 1953, en 14eme position sur la « Liste d’Union ouvrière et démocratique de défense des intérêts communaux dans l’indépendance nationale et la paix », il devint sixième adjoint au maire en cours de mandat. Réélu le 8 mars 1959 sur la liste « d’union républicaine et de défense des intérêts communaux et de défense des réalisations sociales », il resta adjoint au maire avec la responsabilité du marché du cours Louis Blanc et membre de la commission des travaux. Le 14 mars 1965, candidat en avant-dernière position du classement alphabétique des seuls conseillers sur la « liste d’union républicaine de défense des intérêts communaux, des réalisations sociales, pour l’élimination du pouvoir personnel, pour la démocratie, il resta conseiller municipal. Élu en position identique, le 14 mars 1971, sur la « liste d’union pour une gestion sociale, moderne et démocratique », il ne figurait pas, en mars 1977, parmi les candidats communistes sur la liste, qui, pour la première fois, était élargie au Parti socialiste.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article195816, notice SILVY André, Louis par Jacques Girault, version mise en ligne le 3 octobre 2017, dernière modification le 3 octobre 2017.

Par Jacques Girault

ICONOGRAPHIE : André Silvy en 1958.

SOURCES : Arch. Nat., F7/15371. — Renseignements fournis par la famille.

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