BRUN Georges [Yonne]

Fils de Louis Victor Brun et de Georgette Marie Boirin, domiciliés à Migennes, Georges Brun, célibataire, était ouvrier agricole à Bussy-en-Othe. Il fut embauché à la SNCF le 1er décembre 1942 comme auxiliaire de manœuvres à Auxerre et il fut muté en gare de Laroches-Migennes en février 1943. Il faisait partie du petit groupe FTP « Minard » composé de résistants sédentaires du hameau de La Fourchotte (commune de Brion, près de Joigny) et des environs.
Appliquant les instructions données le 6 juin 1944 par l’état-major FTP, André Chamfroy (« Clair »), le commissaire aux effectifs régionaux des FTP de l’Yonne, avait regroupé à La Fourchotte une trentaine de résistants sédentaires de la région. Le 7 juin 1944, « Clair » et « Dany » (André Dessèvre) décidèrent d’occuper le village de Brion. Leur groupe se heurta soudain à une patrouille allemande : un soldat allemand fut tué mais Georges Brun fut grièvement blessé à une jambe par une balle explosive tirée par un Feldgendarme. Transporté clandestinement à l’hôpital-hospice de Brienon-sur-Armançon (Yonne), il mourut le 14 juin de ses blessures.
Il est titulaire de la mention « Mort pour la France » (AC 21 P 34929) et fut homologué soldat des Forces françaises de l’intérieur (FFI) et "Déporté et interné résistant" (DIR).
Son nom figure sur le monument aux morts de Saint-Florentin et sur le monument des déportés et fusillés de l’Yonne à Auxerre, sur le monument aux morts et les plaques commémoratives de la SNCF en gare et au dépôt de Laroche-Migennes, à Migennes (Yonne) et sur la plaque commémorative 1939-1945 du Centre régional Matériel et Traction de la SNCF, à Paris (XIIe arr.).