LAPORTE André, Lucien, Elie

Fils d’Elie et de Marie Bourdier ; célibataire, André Laporte était domicilié quai d’Herbouville à Sainte-Colombe (Rhône) où il habitait avec sa mère et dirigeait une entreprise de maçonnerie.

Le 19 août 1944, à 7 heures du matin, le commissaire de police de Vienne se rendit quai Frédéric Mistral où à six mètres en contrebas de la route, sur le bas-côté du quai qui longe le Rhône, gisait un cadavre. L’homme avait été tué par balles tirées dans le dos et son corps passé par-dessus le parapet. A son retour au bureau, l’officier de police fut informé d’une communication téléphonique de la Kommandantur de Vienne qui l’avisait qu’on y détenait le portefeuille et la carte d’identité de la victime et qu’on tenait ces pièces à sa disposition. André Laporte, que sa mère avait attendu en vain la veille au soir, avait été exécuté dans la nuit par les allemands.

Il obtint la mention "Mort pour la France".

Son dossier au service historique de la Défense à Vincennes, comporte un courrier signé Henri Lagrange, lieutenant de réserve, qui se présente comme responsable de l’A.S. à Vienne, et qui atteste que André Laporte servit la Résistance comme agent de liaison à Vienne.
Malgré cette lettre, aucun titre de résistant n’a été accordé à André Laporte, que ce soit au titre de la Résistance intérieure française ou des Forces françaises de l’Intérieur.

Une plaque commémorative quai Jean Jaurès à Vienne rappelle son souvenir. Son nom figure sur le Monument aux Morts de Sainte-Colombe.