Par Jean-Louis Ponnavoy
Né le 19 décembre 1908 à Blamont (Doubs), exécuté sommairement le 13 août 1944 à Versailleux (Ain) ; instituteur ; résistant de l’armée secrète et des Forces françaises de l’Intérieur (FFI).
Camille Trabbia d’origine italienne, était le fils de Majeur, maçon et de Georgette Tiboldo, domiciliés à Blamont. Il se maria le 6 septembre 1930 à Audincourt (Doubs) avec Andrée Élisabeth Beley.
Il était instituteur à l’école du Mas Pugues, aujourd’hui École Camille Trabbia, à Villette-sur-Ain (Ain).
Il entra dans la Résistance à l’armée secrète de l’Ain et participa à des sabotages notamment celui d’Ambérieu le 6 juin 1944, au cours duquel 52 locomotives sautèrent.
Il fut arrêté par l’ennemi au retour d’une coupure sur la voie Lyon-Bourg et fusillé le 13 août 1944, à Versailleux (Ain).
Il est inhumé au cimetière communal, à Villette-sur-Ain (Ain).
Il obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué au grade de lieutenant des Forces françaises de l’Intérieur (FFI).
Il reçut à titre posthume la Médaille de la Résistance par décret du 03/08/1946 et publication au JO le 13/10/1946.
Son nom figure sur la plaque IUFM, à Bourg-en-Bresse, sur la stèle commémorative, à Versailleux, sur le monument aux morts, à Villette-sur-Ain (Ain), sur le monument aux morts et sur la plaque commémorative sous le porche de l’église, à Blamont (Doubs).
Par Jean-Louis Ponnavoy
SOURCES : Service historique de la Défense, AVCC, Caen, AC 21 P 169512 (nc) et SHD Vincennes, GR 16 P 576296 (nc).— Site Maquis de l’Ain et du Haut-Jura.— Mémoire des Hommes.— Mémorial Genweb.