CLEMENCEAU Max

Par Pierre Broué

Né le 5 janvier 1921 à Saint-Sulpice de Salleyrens (Gironde) ; militant trotskyste.

Max Clemenceau, dont le père était membre du PC à Angoulême (Charente), adhéra à l’âge de quatorze ans à la Jeunesse communiste et en devint rapidement le secrétaire. Mais en 1936, alors que ses sympathies personnelles allaient à la CNT et à la FAI, il ne put accepter la politique de son organisation et en démissionna. Mais son activité en général avait attiré l’attention de la police, qui s’inquiéta en outre de le voir organiser la solidarité pour les militants du PC arrêtés ou internés. Entre 1940 et 1942, il était en « résidence surveillée » à Angoulême, devant se présenter régulièrement à la police. En 1942, il quitta Angoulême et gagna la région parisienne, habitant Saint-Cloud et travaillant à l’usine d’aviation Bloch. Il avait à ce moment-là rejoint les militants qui réorganisaient le POI (organisation trotskyste). Il fut l’un des initiateurs de la grève avec occupation de l’usine en 1944 et s’efforça de mettre sur pied, pour le ravitaillement des cantines ouvrières de Suresnes, à l’origine, un « comité inter-entreprises ». En 1945, il fut du « comité directeur » du Parti communiste internationaliste qui mena campagne pour la légalisation de ce parti. Gravement malade pendant plusieurs années, il ne milita à nouveau que quelque temps en 1958 dans le Parti socialiste autonome qu’il ne suivit pas dans sa fusion avec l’UGS.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article20122, notice CLEMENCEAU Max par Pierre Broué, version mise en ligne le 25 octobre 2008, dernière modification le 25 octobre 2008.

Par Pierre Broué

SOURCES : La Vérité, 4 juin 1945. — Témoignage de son beau-fils F. W. Glenn.

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