Par Jean-Louis Ponnavoy
Né le 11 août 1923 à Montot (Haute-Saône), mort à l’hôpital des suites de ses blessures le 6 août 1944 à Dijon (Côte-d’Or) ; ouvrier agricole ; résistant du mouvement Défense de la France puis des Forces françaises de l’Intérieur (FFI).
Robert Garnier était le fils de Justin, cultivateur et de Clara Cautin, sans profession. Il était célibataire et domicilié à Essertenne (Haute-Saône) où il était ouvrier agricole. Sa mère devenue veuve avait 8 enfants à élever.
Robert entra dans la Résistance en juin 1943 au maquis d’Essertenne qui dépendait du groupement de Gray et du mouvement Défense de la France.
Le 31 juillet 1944, il rentrait à vélo avec 2 autres résistants, après le sabotage réussi de deux locomotives en gare de Mirebeau (Côte-d’Or). Lors du retour, au passage du poste allemand du moulin de la Roie, à Renève (Côte-d’Or), il fut blessé et capturé par les soldats allemands. Ceux-ci le soignèrent puis le conduisirent à Dijon où il fut torturé à mort. Il fut transféré le 6 août 1944 à l’hôpital militaire allemand de Dijon, rue du Stade où il succomba à 13h55, des suites de ses blessures et des sévices endurés sous la torture sans avoir divulgué l’identité de ses camarades. Ses dernières paroles à l’infirmière furent à l’intention de sa mère.
Il obtint la mention « Mort pour la France » le 6 décembre 1957, dossier SHD Caen AC 21 P 191279 (nc).
Son nom figure sur la plaque commémorative en mémoire des pupilles de la nation morts pour la France, apposée sur le mur du cimetière des Péjoces, à Dijon (Côte-d’Or), sur le monument aux morts, à Essertenne et sur le mémorial de la Résistance, à Vesoul (Haute-Saône).
Par Jean-Louis Ponnavoy
SOURCES : Gilles Hennequin Résistance en Côte-d’Or, tome 4, Dijon 1997.— Mémorial Genweb.— État civil (acte de décès, Dijon).