Par Daniel Heudré
Née le 9 février 1902 à Montfort-sur-Meu (Ille-et-Vilaine), massacrée le 25 mai 1944 lors du bombardement d’un train de déportés à Fossoy (Aisne) ; résistante au sein du réseau Beryl de la France combattante.
Dès l’année 1940, le couple Gustave et Marie-Rose Madeline, née Nouyoun, s’impliqua dans le mouvement Libération. Gustave en devint le chef départemental du Lot-et-Garonne. Le couple poursuivit le combat à Toulouse, à partir d’octobre 1943. Leur domicile, 12 rue des Anges, devint un lieu d’émission radio avec Alger, gardé avec soin par Marie-Rose à partir du 2 mars 1944. Elle fut alors arrêtée par la Gestapo, le 27 mars 1944, à six heures du matin. Elle fut incarcérée à la prison Saint Michel de Toulouse, puis à Romainville (Val d’Oise) jusqu’au 25 mai 1944. Elle fut ensuite déportée par le train à destination de Ravensbrück. Le convoi fut mitraillé par la Royal Air Force (RAF), à Fossoy, sur la voie ferrée Paris -Strasbourg. Son corps sera ramené à Château-Thierry (Aisne), puis rapatrié, selon la volonté de la famille, au cimetière de Goussainville (Seine-et-Oise). Gustave, son mari, également déporté en Allemagne, eut la chance de revenir et demanda le rapatriement du corps de sa femme, le 7 octobre 1946.
Par Daniel Heudré
SOURCE : DAVCC, Caen, dossier résistants Ille-et-Vilaine