COURBET François

Mécanicien et chauffeur d’automobiles à Cambrai (Nord), François Courbet adhéra au Parti communiste dès la scission de 1921 et siégea longtemps au comité directeur fédéral puis régional. Fondateur de la section, puis cellule d’Escaudœuvres (une cinquantaine d’adhérents), il en fut le secrétaire jusqu’en 1939. Initialement rattachée au rayon de Caudry - voir Gabriel Walle* -, la cellule fut ensuite incorporée au rayon de Cambrai lorsque Courbet devint secrétaire de ce dernier groupement, en 1933. François Courbet échoua à plusieurs reprises aux élections cantonales dans le canton de Cambrai-Est : élections pour le conseil d’arrondissement (1931 et 1933), consultations pour le renouvellement du conseil général de 1931 et 1933. Mobilisé en 1939, il fut libéré l’année suivante et fut immédiatement l’objet d’une étroite surveillance de la part de la police française. À la fin de l’année 1942, il refusa la réquisition du Service du travail obligatoire et se réfugia à Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire), ville située sur la ligne de démarcation. Employé dans une ferme, il entra dans la Résistance, jouant en particulier le rôle de « passeur » de la ligne de démarcation.
Revenu à Escaudœuvres en 1945, il siégea à la délégation municipale et fut élu conseiller municipal l’année suivante. Réélu en 1952, il devint maire en 1958, conservant cette fonction jusqu’en 1971, date à laquelle pour raison d’âge, il se contenta du poste d’adjoint.