DURAND Émile, Marius

Émile Durand était le fils de Claude et de Marie Marthe Thulmaux. Il était marié avec Germaine Commeau. Il exerçait le métier de charcutier dans le quartier de Saint-Jean-des-Vignes à Chalon-sur-Saône.
Le 5 septembre 1944 dans l’après-midi, le Combat Command 1 (CC1) du général Antoine Sudre appartenant à la 1ère division blindée du général Touzet du Vigier nettoyait les derniers postes de résistance ennemis appuyé par les FFI du maquis de Saint-Gengoux. Vers 16h00 l’hôtel de ville était libéré et les chalonnais se répandirent dans les rues pour fêter la libération.
Émile Durand se trouvait parmi la population en liesse dans le quartier Saint-Laurent lorsqu’un obus allemand explosa sur la foule, rue Morinet. Mortellement blessé, il décéda à 18h00 à son domicile 4 rue des Halles dans le quartier Saint-Jean-des-Vignes. Il était le dernier tué de la Libération de Chalon. Selon une source il était membre des FFI mais il n’y aucun dossier au SHD.
L’acte de décès fut dressé le 6 septembre 1944 sur la déclaration de Georges Durand, boucher âgé de 31 ans et frère d’Émile.
Il obtint la mention « Mort pour la France » le 2 juillet 1959.
Ses trois premières filles furent adoptées comme "Pupilles de la Nation" le 22 novembre 1944 et la quatrième née après son décès le 12 novembre 1944 le fut par le Tribunal de première instance de Chalon-sur-Saône le 9 janvier 1945.
Son nom figure sur le monument aux morts, à Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire).