PICARD André

André Picard était le fils de Pierre et de Marie Clémentine Veuillerot, domiciliés en 1944 à Cheilly-lès-Maranges (Saône-et-Loire). Il était célibataire et domicilié rue Jean-Bart au Creusot.
Il entra dans la Résistance aux Forces françaises de l’intérieur (FFI) le 1er juillet 1944.
Le 9 août 1944 au retour d’une mission à Chagny avec Émile Provenzano, un de leur vélo se cassa. Ils arrêtent un cycliste et voulurent lui réquisitionner son vélo au nom des FFI. Le cycliste se rebella mais sous la contrainte il dut abandonner son véhicule et repartit avec le vélo cassé. À ce moment une colonne allemande faisant route sur Chalon-sur-Saône passa le long de la RN6, entre l’aérodrome de Champforgeuil, près de Chalon-sur-Saône et la route qui mène à Fontaines (D155). Selon la mère d’Émile Provenzano, les allemands furent informés par le cycliste de la substitution et entreprirent d’arrêter les deux maquisards. Le cycliste déclarera quant à lui n’être pour rien dans l’arrestation des deux résistants qui aurait eu lieu après son départ alors qu’il se trouvait déjà loin.
André Picard fut tué par balle par les allemands à la Loyère le 9 août 1944 à seize heures.
Il obtint la mention « Mort pour la France » portée sur l’acte de décès le 13 décembre 1947.
Il fut homologué comme soldat des Forces françaises de l’intérieur (FFI) le 7 juillet 1955 et obtint le titre de "Déporté et interné résistant" (DIR) (dossier SHD Vincennes GR 16 P 475080).
Son nom figure sur le monument commémoratif, à Farges-lès-Chalon (Saône-et-Loire) et sur le monument aux morts, au Creusot (Saône-et-Loire).