Par Jacques Girault
Née le 17 novembre 1930 à Saint-Nazaire (Loire-Inférieure) ; inspectrice de l’enseignement technique ; militante syndicale (SNETP-CGT puis FSU) ; militante communiste en Seine-Maritime.
Fille d’un ajusteur aux chantiers de Penhoët. Monique Daniault, après avoir effectué une scolarité en classes préparatoires et obtenu des certificats de licence (physique générale, méthode mathématique de la physique, radioactivité), passa le concours de professeur d’enseignement général des centres d’apprentissage (sciences) en 1953. Professeur d’enseignement général au collège technique de Bolbec (Seine-Maritim) depuis 1954, membre du SNETP-CGT, membre du Parti communiste français depuis 1952, elle se maria avec l’instituteur communiste Claude Belhache, en décembre 1955 à Bolbec. Ils eurent deux enfants.
Monique Bellache assurait le secrétariat de la section communiste de Bolbec jusqu’en 1967. Cette année-là, elle devint inspectrice de l’enseignement technique en sciences et sciences appliquées. Membre du Syndicat national des inspecteurs de l’enseignement technique (FEN), elle participa à l’organisation de la défense du secrétaire général adjoint diffamé qui obtint réparation contre des dirigeants de la FEN en 1992. Cet épisode accéléra la création du syndicat national du personnel de l’inspection en février 1993 qui s’affilia par la suite à la Fédération syndicale unitaire. Elle devint membre de la commission administrative et du bureau national chargée des retraités et adjointe aux finances. Elle participa aux commissions nationales de la FSU dans les premières années (retraités, droit et libertés, femmes). Elle resta à la direction nationale du SNPI jusqu’au congrès de Lyon en juin 1999.
En 2003, Monique Belhache, toujours membre du PCF, habitait Rouen.
Par Jacques Girault
SOURCES : Presse syndicale. - Renseignements fournis par l’intéressée.