GRANET Aline

Aline Granet était la fille de François (né le 26 janvier 1897, à Saint-Junien), et de son épouse Marie née Raymont (née le 7 février 1904, à Saint-Junien), cultivateurs (métayer). Ses parents s’étaient mariés le 27 avril 1920 à Saint-Junien.
Elle était la septième d’une fratrie de huit enfants, Anne Marie-Thérèse (née le 13 janvier 1921) épouse d’Henri Boutet, Marie-Louise (née le 24 octobre 1923), Paul Henri (né le 31 mars 1925), Denise Léontine (née le 1er mai 1926), Suzanne Renée (née le 18 janvier 1928), Pierre (né le 14 novembre 1929), Henri (né 15 avril 1938, à Peyrilhac), nés à Saint-Junien.
Au recensement de 1936, elle était domiciliée avec sa famille, sa tante et son grand-père maternel Pierre Raymont*, au Quéroix à Peyrilhac.
En 1944, ils sont tous domiciliés ensemble à Valeix à Oradour-sur-Glane.
Ses parents et ses frères et sœurs échappèrent au massacre, habitant Valeix à Oradour-sur-Glane, hameau non raflé le 10 juin 1944.
« Plusieurs personnes seront abattues à proximité de cet endroit, de la même façon (…) Pierre Raymont*, cultivateur à Valeix, qui s’inquiétait pour sa petite-fille Aline, écolière. »
Elle fut victime du massacre perpétré par les SS du 1er bataillon du 4e régiment Der Führer de la 2e SS-Panzerdivision Das Reich et brûlée dans l’église avec l’ensemble des femmes et des enfants d’Oradour-sur-Glane. Son grand-père fut abattu et retrouvé route des Bordes, son corps fut identifié.
Aline granet obtint la mention « Mort pour la France » par jugement du tribunal de Rochechouart du 10 juillet 1945.
Son nom figure sur le monument commémoratif des martyrs du 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane.
Ses parents et ses frères, seront des habitants du village provisoire.
Son père décède le 4 juillet 1946 à Oradour-sur-Glane.
Sa mère devenue veuve, épousera en secondes noces le 9 avril 1955 à Chaillac-sur-Vienne, Léonard Chene, elle décède le 6 février 1993 à Le Palais-Saint-Vienne.
Voir Oradour-sur-Glane