Par Jean Lefevre
Né le 11 novembre 1921 à Buchères (Aube), mort en déportation le 30 avril 1944, résistant aubois.
Georges, Camille, Elisé Tremet naquit à Buchères (Aube), hameau de Courgerennes, dans une famille ouvrière dont il était le fils unique. Ses parents Lucien André Tremet chauffeur-livreur (SA Desgrez) et Renée Albertine Thillerot, travaillaient en bonneterie.
Célibataire, il entra à la bonneterie Valton ( Petit bateau ) et aux Établissements Poron. Georges Tremet fut membre des Jeunesses communistes.
Réfractaire au STO, il s’engagea dans le réseau CDLL le 8 mai 1943 et fut homologué agent P2 chargé de mission de 3e classe.
Il rejoignit le maquis à Épothémont (Aube) le 6 mai 1943 où il participa à des parachutages.
Il fut arrêté par la Gestapo le 24 juillet 1943, à Épothémont, le groupe ayant été dénoncé.
Il fut transporté à Chaumont (du 24 au 30 juillet), puis à Troyes (du 30 juillet au 3 novembre), puis à Compiègne (du 3 novembre au 30 novembre). Il fut déporté le 17 janvier 1944 pour Buchenwald-Flossenbuch où il portait le matricule 40933. Deux témoins attestaient de son départ, mais à la date du 30 novembre (Albert Chrétien de Montgueux et Fernand Hervy de Bréviandes, ses compagnons de cellule à Compiègne).
Un certificat allemand précise qu’il était mort de tuberculose (Lungentuberkulose), à Hradischko (Tchécoslovaquie), le 30 avril 1944 à 13 heures « étant âgé de 22 ans et six mois », acte certifié par Aimé Connille de Montiéramey avec qui il était prisonnier.
Il fut homologué sous- lieutenant après la guerre.
La mention « Mort pour la France » lui fut attribuée le 20 avril 1947 ainsi que la mention « Déporté résistant », le 9 janvier 1953.
Ses cendres furent tardivement ramenées en France en 1952 après demandes conjointes de la famille et du maire.
Une rue Georges Tremet fut inaugurée à Buchères le 27 mai 2013.
Par Jean Lefevre
SOURCES :Archives Aube-Mairie de Buchères. — DAVCC à Caen.