Par Marie-Cécile Bouju
Né le 16 mai 1897 Lons-le-Saunier (Jura), mort le 15 juillet 1981 à Lyon (1er arr., Rhône), typographe, résistant.
Fils de Adolphe Vernier, appareilleur et d’Amalia Dreutler, Henri Vernier a suivi sa scolarité jusqu’au brevet supérieur. Il devint ensuite typographe.
En 1941, Vernier devint imprimeur clandestin pour plusieurs organisations de la résistance. Il aida Eugène Pons et fit partie de l’équipe d’André Bollier. Il participa notamment à l’impression du faux Nouvelliste du 31 décembre 1943 à Lyon. En juillet 1942, il était entré dans le réseau Actions (évasion d’Allemagne), rattaché à R3, pour lequel il fabriquait de faux documents.
Henri Vernier s’est marié à Lyon (4e arr.) le 7 avril 1921 avec Catherine Servanin, gantière.
Par Marie-Cécile Bouju
SOURCE : SHD GR 16 P 590676 ; - Arch. Dép. Jura acte de naissance 3E/10200 [en ligne] ; - Paul Chauvet, La Résistance chez les fils de Gutenberg dans la Deuxième Guerre mondiale. Paris : à compte d’auteur, 1979, p. 447 ; - Régis Le Mer, Imprimeurs clandestins à Lyon et aux alentours (1940-1944), Lyon : Mémoire active, 2014, p. 29, 31 et 75. Il est souvent désigné par erreur sous le nom de Verrier.