GIRARDON Roger, Auguste

Par Jean-louis Ponnavoy

Né le 2 juin 1920 à Marcigny (Saône-et-Loire), mort en action le 22 août 1944 à Paray-le-Monial (Saône-et-Loire) ; résistant.

Roger Girardon était le fils de Catherine Girardon qui le reconnut le 18 juin 1920 et d’Émiland Thomas, par qui il fut reconnu le 4 septembre 1924.
Le 22 août 1944, les maquis du Charollais reçurent l’ordre d’intercepter un train de déportés qui transportait des personnalités importantes dont Monseigneur Piguet, évêque de Clermont-Ferrand. De bonne heure le matin, les maquisards du 1er bataillon du Charollais, sous le commandement de Guy d’Artois investirent la gare de Paray et ses abords en tirant sur les soldats allemands. Mal renseignés ils se heurtèrent à un autre train blindé et fortement armé. Un combat inégal s’ensuivit pendant toute la matinée. Lorsque les secouristes arrivèrent dans l’après-midi, ils trouvèrent de nombreux corps en gare, le long de la voie ferrée, du canal, de la route de Poisson et dans les prés environnants. 28 résistants, âgés de 18 à 32 ans avaient été tués au combat, massacrés ou achevés, dont Roger Girardon.
Il obtint la mention « Mort pour la France » sur avis du ministère des Anciens combattants en date du 25 novembre 1957.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article225234, notice GIRARDON Roger, Auguste par Jean-louis Ponnavoy, version mise en ligne le 31 mars 2020, dernière modification le 31 mars 2020.

Par Jean-louis Ponnavoy

SOURCES : Bulletin municipal de Poisson n°39 de janvier 2015.— Généalogie des Familles en Pays Charolais et Brionnais Attaque train blindé à Paray 22 août 1944.— État civil (acte de naissance).

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
Version imprimable