ROUSSEL Jean, Baptiste, Émile, Léopold alias Pierre Roux

Fils de Gaston Aimé François et d’Isabelle Geneviève Madeleine Romain, Jean Roussel habitait 8 rue Jeanne à Berck-sur-Mer selon le jugement établissant son décès. Il était célibataire. Selon une autre source, il était en 1944 au Foyer-Atelier d’instruction professionnelle à Murat (Cantal). Présumé réfractaire au STO il rejoignit la Résistance le 4 juin 1944 au sein des MUR du Mont-Mouchet, 1er Bataillon du Cantal. Il devint agent de liaison et aurait appartenu au Groupement Allard 8e Dragons.
Lors du départ des troupes allemandes de Saint-Flour le 24 août la colonne composée des 11 ème et 12ème compagnie du 5ème Régiment de sécurité livra bataille à Coren (Cantal) une Compagnie FFI commandée par le capitaine Augustin Bapt. Jean Roussel, agent de transmission, qui allait porter un ordre de repli à un groupe avancé de Fusil-Mitrailleurs, fut blessé au genou en voulant s’enfuir. Il rampa sur une longue distance pour se mettre à l’abri dans une carrière. C’est là qu’il fut retrouvé et fait prisonnier. Il a ensuite été abattu dans la carrière au dessous de la ferme de Chadelat, commune de Coren, d’une rafale de FM. Son corps fut relevé le lendemain matin 25 août par le capitaine Marius, du Corps franc. Il avait été achevé par des coups de feu tirés à bout portant puis mutilé. Son corps fut ramené à Saint-Flour (Cantal).
Il a été inhumé au cimetière de Murat.

Il a été homologué FFI, reconnu Mort pour la France.

Son nom figure sur le Monument commémoratif 1939-1945 à Saint-Flour et le monument aux Morts de Diéval (Pas-de-Calais).

Un jugement du tribunal civil de Saint-Flour en date du 29 mars 1945, a déclaré constant son décès à Coren le 24 août 1944.