Par Jean-Luc Marquer
Né le 8 septembre 1906 à Rocca Canavese (Italie), fusillé le 22 juillet 1944 à Valence (Drôme) ; chauffeur-livreur ; résistant de l’Armée secrète (AS), homologué Forces françaises de l’Intérieur (FFI) et interné résistant (DIR).
Jacques, Jean Regaldo était le fils de Pierre et de Marguerite Perrero, son épouse.
La famille s’installa en France quelques temps après sa naissance.
Il épousa Catherine Grassino le 10 septembre 1927 à Fontaine (Isère).
Ils étaient domiciliés à Fontaine. Jacques Regaldo occupa divers emplois : limonadier, marchand de vin. Il était en dernier lieu chauffeur-livreur.
Il obtint la nationalité française par décret du 8 avril 1940, publié au journal officiel le 21 avril 1940.
Il s’engagea dans la Résistance et rejoignit les rangs du maquis du Vercors, secteur 8 de l’AS-Isère. Ses services sont homologués à partir du 10 juin 1944.
La mention « Cavalier » sur sa tombe fait supposer qu’il fut intégré au 11e Régiment de Cuirassiers reconstitué sur le plateau.
Fait prisonnier par les Allemands, il fut sommairement exécuté le 22 juillet 1944 à Valence (Drôme).
Un jugement du tribunal de première instance de Valence rendu le 20 mars 1945, qui tient lieu d’acte de décès, indique qu’il aurait été tué vers 17h00.
Il obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué résistant, membre des Forces françaises de l’Intérieur (FFI), et interné résistant (DIR).
La tombe 47 de la nécropole nationale de Saint-Nizier-du-Moucherotte (Isère), porte son nom, orthographié Rigaldo.
Son nom figure sur le monument aux morts 1939-1945 de Fontaine et sur le monument commémoratif départemental à Saulce-sur-Rhône (Drôme).
Voir : Nécropole nationale de Saint-Nizier-du-Moucherotte
Par Jean-Luc Marquer
SOURCES : SHD Vincennes, GR 19 P 38/16 ; GR 16 P 503184 (nc) ; AVCC Caen, AC 21 P 648982 (nc) — Mémoire des hommes — JORF Gallica — Mémorial GenWeb — Geneanet — État civil