CHARRIER Marcel, Eugène
Par Jean Belin
Né le 17 mars 1914 à Domblans (Jura), mort le 25 décembre 2001 à Talant (Côte-d’Or) ; cheminot à Dijon ; syndicaliste CGT de Côte-d’Or ; résistant au sein des FTPF ; déporté à Dachau.
Fils de Alphonse Charrier et de Maria Eugénie Cortot, ajusteur dans une entreprise métallurgique à Dijon avant son incorporation d’avril 1935 à octobre 1936, Marcel Charrier fut embauché à son retour comme ajusteur à la Compagnie du PLM à Perrigny-lès-Dijon (Côte-d’Or). Mobilisé le 27 août 1939, il fut renvoyé dans ses foyers à Dijon le 12 novembre 1939. Engagé dans la CGT clandestine et dans la Résistance au sein des Francs-tireurs et partisans français (FTPF) du groupe des cheminots de Perrigny à la fin de 1943, il fut arrêté le 13 avril 1944 à son domicile de Chenôve (Côte-d’Or). Interné au camp de Compiègne (Oise) du 14 avril au 3 août 1944, Marcel Charrier fut déporté au camp de concentration de Dachau le 4 août 1944. Libéré le 12 mai 1945, il reprit son emploi au dépôt de Perrigny-lès-Dijon et ses engagements à la CGT. Il fut membre du bureau du syndicat des cheminots de Dijon après la guerre.
Il se maria le 27 mars 1937 à Dijon avec Lucienne Clémentine Durier dont il divorça en juillet 1945. Retraité de la SNCF en avril 1965, il fut décoré de la Croix de combattant volontaire et de la Résistance en juillet 1983. Il était domicilié à Talant lors de son décès
Par Jean Belin
SOURCES : Arch. Dép. de Côte-d’Or, dossier sur la déportation, fiches des déportés réalisées par H. Gounand. — Arch. Dép. Côte-d’Or, état civil, fiche de recrutement militaire. — Résistance en Côte-d’Or, Gilles Hennequin, tome IV, édition de novembre 1997.