Par Michel Aguettaz
Né le 27 novembre 1897 à Hermillon (aujourd’hui La-Tour-en-Maurienne, Savoie), abattu le 23 août 1944 à Saint-Jean de Maurienne (Savoie) ; ouvrier d’usine ; victime civile.
Émile Bochet était le fils de François, cultivateur, et de Célestine, dite Marie, Brun, son épouse.
Il fut appelé sous les drapeaux le 7 janvier 1916 et fut affecté au 28e Bataillon de chasseurs à pied. Il fut blessé le 23 octobre 1917 au fort de Malmaison (Aisne) et fut cité par deux fois en août et septembre 1918, à l’ordre du Bataillon tout d’abord, puis à l’ordre de la Brigade.
Ses états de service lui valurent la Croix de guerre, puis en 1932 la Médaille Militaire.
Il épousa Adeline Montaz en 1922. Le couple eut plusieurs enfants et habitait La Ruaz à Hermillon (aujourd’hui La-Tour-en-Maurienne, Savoie).
En 1936, Émile Bochet était ouvrier d’usine à la Compagnie des produits chimiques d’Alès, Froges et Camargue, dans l’usine de Saint-Jean-de-Maurienne (Savoie), productrice d’aluminium. Dès 1927, il avait été classé affecté spécial dans cette entreprise.
Le 23 août 1944, Émile Bochet fut arrêté sans pièce d’identité à Saint-Jean-de-Maurienne. Il fut dirigé dans un premier temps au baraquement allemand du pont de chemin de fer. À 14 heures, emmené par deux soldats allemands vers le garage Deléglise situé à environ de 300 mètres de là, il y fut abattu d’une balle dans la tête.
Il fut déclaré « Mort pour la France » par ordonnance du 18 mai 1946.
Son nom figure sur le monument aux morts d’Hermillon.
Par Michel Aguettaz
SOURCES : Arch. Dép. Rhône, 3808W 1295. — AVCC, Caen, AC 21P 314729 (nc). — Arch. Dép. Savoie, Recensement 1936, Hermillon, 6M 1643, p.4 ; RMM 1917, 1R 240, p. 490-491. — Geneanet. — État civil de La Tour-en-Maurienne