Par Jean-Luc Marquer
Né le 24 juin 1912 à Sarrebourg (Moselle), mort accidentellement en service le 6 août 1944 à Barraux (Isère) ; résistant de l’Armée secrète, homologué Forces françaises de l’Intérieur
Ernest Loth était le fils de Michel et de Caroline Holderbach, son épouse.
Célibataire, inspecteur de police, il faisait partie des hommes chargés de surveiller le centre de séjour surveillé créé par le régime de Vichy au Fort-Barraux, sur la commune du même nom en Isère.
Il s’engagea dans la Résistance et rejoignit les rangs du maquis du Grésivaudan, secteur 6 de l’AS-Isère. Ses services sont homologués à partir du 1er juillet 1943.
Il appartenait au groupe Dax.
Le 6 août 1944, les groupes Dax et Henry des maquis du Grésivaudan donnèrent l’assaut au Fort-Barraux. Ils voulaient récupérer armes et matériel.
Ernest Loth, qui se trouvait alors à l’intérieur du fort, fut tué accidentellement alors qu’il tentait d’aider les assaillants.
Il obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué résistant, membre des Forces françaises de l’Intérieur.
Il est enterré dans la nécropole nationale de La Doua à Villeurbanne (Métropole de Lyon), carré A, rang 18, sépulture 48.
Son nom figure sur deux plaques apposées au Fort-Barraux.
Par Jean-Luc Marquer
SOURCES : AVCC, Caen, AC 21 P 80102 (nc). — SHD, Vincennes, GR 16 P 377475 (nc) ; GR 19 P 38/12. — Mémoire des hommes. — Wikipedia. — Mémorial GenWeb. — État civil, naissance, Ville de Sarrebourg ; décès, commune de Barraux.