FÉRAL André

André Féral s’engagea en 1942, à l’école militaire de Rochefort-sur-Mer pour une période de cinq ans. Malgré cet engagement, il fut astreint au STO (service du travail obligatoire), et affecté à l’aciérie de Temitz Schoeller Bleckmann Edelstahlrorhr en Autriche. Ensuite, les autorités militaires allemandes l’envoyèrent dans les champs pétrolifères de Roumanie.

Prisonnier dans un camp à Odessa (Union soviétique, Ukraine) et atteint d’une jaunisse aigüe, André Féral fut rapatrié au cours de l’été 1945.

Après la Libération, il fut affecté à Montauban. Mais son état de santé le rendit inapte à un emploi militaire. Reçu au concours de commis administratif des services extérieurs du ministère de la Guerre, André Féral s’engagea très rapidement dans les rangs de FO.

Secrétaire de la section départementale des fonctionnaires du Tarn-et-Garonne au sein de la Fédération FO des personnels civils de la Défense nationale, il siégea, au titre de FO, pendant de nombreuses années, au comité social des personnels fonctionnaires de la région militaire de Toulouse.

Il fut à l’origine de la section du Tarn-et-Garonne de l’Association FO Consommateurs (AFOC).

Retraité, il assuma la fonction de secrétaire de l’Union départementale des retraités FO du Tarn-et-Garonne.

Il décéda presque centenaire.

Il était le père de Jacques Féral, cheminot et ancien secrétaire général de l’Union départementale FO de la Meurthe-et-Moselle.