Par Jean-Luc Marquer
Né le 9 novembre 1911 à à Mézilhac (Ardèche), massacré le 5 juillet 1944 à Mézilhac ; ouvrier agricole ; victime civile.
Henri Pessemesse était le fils de Pierre Pessemesse, cultivateur fermier, et de Marie, Virginie, Joséphine Chanéac, son épouse. C’était le quatrième enfant d’une fratrie de huit.
À sa naissance, la famille habitait "les Étoublettes" à Mézilhac (Ardèche).
Par la suite, elle s’installa dans une ferme de Lachamp-Raphaël (Ardèche) au lieu-dit Cuze où elle habitait en 1936.
En 1944, Henri Pessemesse, célibataire, habitait dans la ferme familiale, quartier du Sarailler à Mézilhac et était ouvrier agricole.
Le matin du 5 juillet 1944, une colonne allemande motorisée et puissamment armée regroupant environ 150 véhicules et un millier d’hommes, appuyée par des avions, partit à l’assaut de la petite ville du Cheylard (Ardèche), bastion de la Résistance depuis le 6 juin 1944.
Empruntant la vallée de la Dorne, elle arriva à Mézilhac. Les soldats tiraient des rafales d’armes automatiques.
Henri Pessemesse était allé chercher du pain chez le boulanger au quartier de Fontfroide à Mézilhac et s’en retournait chez lui à bicyclette lorsque des Allemands débouchant d’un tournant ouvrirent le feu et le tuèrent sur le coup. Sur le cadavre relevé le soir délesté de son portefeuille, on compta huit impacts de balles d’arme automatique.
Il obtint la mention « Mort pour la France ».
Son nom figure sur la plaque apposée dans l’église de Mézilhac faisant office de monument aux morts.
Par Jean-Luc Marquer
SOURCES : AVCC, Caen, AC 21 P 386107 (nc). — Arch. Dép. Rhône et Métropole, Mémorial de l’oppression, 3808 W 180. — Arch. Dép. Ardèche, recensement Mézilhac, 1911, p.12 et Lachamp-Raphaël, 1936, p. 4. — Mémoire des hommes. — Mémorial GenWeb. — Geneanet. — État civil, acte de décès n°11.