CANCÈS Camille, Louis, Édouard, Michel

Camille, Louis, Édouard, Michel naquit de parents non dénommés dans l’acte de naissance, établi sur la déclaration de la sage-femme. Il lui fut alors donné le nom d’Odival.
Il fut reconnu par sa mère, Octavie Cancès, dactylographe, le 15 octobre 1912 à la mairie du XIVe arrondissement de Paris (Seine, Paris).
Octavie Cancès était originaire de Saint-Michel-Loubéjou (Lot). Après avoir travaillé dans les Basses-Pyrénées (Pyrénées-Atlantiques), elle fut affectée début janvier 1912 au service de la navigation de la Seine en Seine-et-Oise.
On ignore les circonstances de la mort de Camille Cancès qui possède un dossier de victime civile à Caen mais qui figure dans la liste des FFI tués ou fusillés dans le Lot selon l’ANACR 46.
Il est mort le 9 juin 1944 à 16 heures au lieu dit les Bories, "tué par un coup de feu tiré par un soldat allemand" dit son acte de décès.
Il a été probablement exécuté dans les mêmes circonstances que celles d’un médecin juif réfugié dans le Lot, Ovide Bergenstein. Celui-ci fut exécuté le 9 juin 1944 par les troupes allemandes, sur la route de Saint-Céré à Bretenoux, au lieu-dit "La Croix blanche" sur la commune de Saint-Michel-Loubéjou lors du passage de la Division Das Reich le 9 juin 1944.

Camille Cancès obtint la mention « Mort pour la France ».

Il semble que son nom ne figure sur aucun monument commémoratif.