ALBIES ou ALBIER Jean

Nous ne connaissons rien de Jean Albies, cité par le Mémorial François Verdier Forain comme étant une des victimes du massacre du 17 août 1944 à Buzet-sur-Tarn (Haute-Garonne).
Nous ignorons s’il était résistant et la raison de son internement.
Il existe un Jean ALBIER, né le 8 novembre 1913 à Bergerac (Dordogne), dont la fiche sur le Mémorial GenWeb indique qu’il était résistant FFC, réseau Jean, et qu’il a été emprisonné à Saint-Michel. La première information se trouve également sur Mémoire des hommes avec une précision, il appartenait au réseau Jean.
Jean Albies fut extrait de son lieu de détention à Toulouse le 17 août 1944 en fin d’après-midi avec d’autres détenus qui furent emmenés en camion à une vingtaine de kilomètres au nord, à Buzet-sur-Tarn (Haute-Garonne). Il fut exécuté au lieu-dit « L’Enfournet » avec 53 autres personnes et brûlé ensuite avec eux dans une grange. Les Allemands quittèrent Toulouse le 19 août 1944.
Jean Albier aurait été déporté en Allemagne où il serait mort le 23 août 1944 en un lieu inconnu en Allemagne, mais c’est peut-être ce qui fut écrit sur le jugement déclaratif de décès qu’il ne faut cependant pas prendre à la lettre.
Nous ne savons pas s’il obtint la mention Mort pour la France.
S’il s’agit de Jean Albier, il a été homologué Forces françaises combattantes (FFC) et interné résistant (DIR).
Son nom n’apparaît pas sur les monuments de Buzet-sur-Tarn.
Le nom de Jean Albier figure sur le monument aux morts de Monsempron-Libos (Lot-et-Garonne).


Voir : Buzet-sur-Tarn (Haute-Garonne), massacres de juillet et août 1944