Journalier à Thouars (Deux-Sèvres) lors de la conspiration du général Berton (février 1822). Condamné à un an de prison et à cinq ans de surveillance, Pierre Auger demeura vingt-deux mois prisonnier. La police le soupçonnait d’exercer sur les couches sociales les plus misérables vers 1830 une « influence néfaste venue de ses idées dangereuses et du triste renom que lui valait sa condamnation ». Il demanda après la révolution de 1830 un secours à la Commission d’indemnisation des condamnés politiques.
Firent également vingt-deux mois de prison au lieu d’une année et réclamèrent de même un secours en 1830 : le bourrelier Bigot, le cordonnier Leignelot, le journalier Masse Julien.
SOURCE : Arch. P.Po. A a/366.