Géomètre-arpenteur à Corbigny (Nièvre), marié et père de deux enfants en 1851. Michel Basset fut jugé après le coup d’État par le conseil de guerre de Clamecy, interné à Rochefort-sur-Mer (Charente-Inférieure), puis dans le Puy-de-Dôme.
Basset était revenu à Corbigny au début de 1854. Il y tenait un café. Le 20 janvier de cette année 1854, le sous-préfet de Clamecy l’inscrivit sur la liste des hommes dangereux de son arrondissement, dressée à l’intention du préfet. Il le dépeignait comme un « homme d’action », faisant de la propagande socialiste dans son café et auprès des paysans de la campagne, sur lesquels il aurait exercé une influence. Voir Billaud Claude.
SOURCES : Arch. Nat., BB 30/396 ; n° 440. — Arch. Dép. Nièvre, série M, Police générale. Jugements des conseils de guerre. Sûreté publique, Menées politiques, Hommes dangereux 1852-1869.