Adélaïde Baudelot se désignait « Femme du peuple ». Elle était en réalité descendante de Baudelot de Clairval, avocat au parlement et se présentait comme appartenant à une famille aristocratique ruinée par les révolutions et vivant elle-même de la vie des prolétaires. Elle fit acte d’adhésion à la religion saint-simonienne vers le mois d’octobre 1831 et devint l’une des correspondantes du journal Le Globe.
SOURCES : Bibliothèque de l’Arsenal, Fonds Enfantin, ms. 7 608/14. — De la Liberté des femmes, Lettres de dames au Globe (1831-1832), textes édités et annotés par Michèle Riot-Sarcey, Paris, Côté-femmes, 1992. — Notes de Ph. Régnier et Michèle Riot-Sarcey.