Militant néo-babouviste lyonnais. Membre de la Société des fleurs en 1836, il continua de fréquenter régulièrement Joseph Benoît* durant les années 1840. Membre du Club de la Croix Rousse au lendemain de la Révolution de février 1848, il fut l’un de ceux que Benoît choisit pour assurer la défense du comité républicain de l’Hôtel de Ville alors que circulaient des rumeurs annonçant une tentative de contre-révolution.
SOURCES : Joseph Benoît, Confessions d’un prolétaire, publiées par M. Moissonnier et J. Nicot, Paris Éditions Sociales, 1968. — Note de M. Cordillot.