Né à Brantigny (Vosges), le 29 juin 1800 ou 1806 ; menuisier ; condamné pour avoir tenu des propos révolutionnaires.
Menuisier au village de Brantigny, marié, père de deux enfants, noté comme professant des opinions « exaltées » depuis 1848. Il était signalé par Paris, en 1851, comme un affidé de la Propagande démocratique et sociale. Cette imputation était probablement exacte. Il fut en effet condamné, le 15 décembre 1853 par le tribunal correctionnel de Mirecourt, à treize mois de prison et 500 F d’amende pour avoir tenu les propos suivants : « Les pauvres sont dix contre un ; si on voulait, on ne se laisserait pas mener » ; il avait ajouté que l’empereur « ne fait rien pour le peuple qui l’a nommé ». Voir Dubois Jean-Baptiste.
SOURCE : Arch. Dép. Meurthe-et-Moselle : Correspondance du procureur général de Nancy.