Né le 24 juillet 1802 à Leugny (Vienne). Cordonnier à Tours (Indre-et-Loire), après avoir longtemps habité La Haye-Descartes (Indre-et-Loire). Il était protestant et possédait une certaine instruction. Lors de la perquisition qui suivit son inculpation dans le procès de la Marianne de mars 1854, la police trouva chez lui un exemplaire du Contrat social, un exemplaire des Paroles d’un croyant, une Histoire des Montagnards (qui doit être le livre d’Esquiros) et Le Dernier Roi. Républicain socialiste, Feurger était très lié avec Bordage. Il avait été reçu dans la société secrète, en 1851, nommé membre du premier comité qui comprenait aussi Bordage, Michel Joly, Thourel et Villemot. Dans le courant de l’année 1853, il s’en était allé travailler à Paris, ce qui n’empêcha pas son inculpation et l’accusation d’avoir été un des chefs de la société secrète. Voir Bordage Pierre*, Joly Michel*, Martel François*, Thourel Pascal*, Villemot Jean-Baptiste*
SOURCE : Arch. Dép. Indre-et-Loire, série 1 U, Procès de la Marianne de mars 1854.