JALABERT Jean-Louis

Né à Saint-Étienne (Loire) le 20 janvier 1766, mort à Saint-Étienne le 7 juillet 1846. Arquebusier et mécanicien, il fit son tour de France pendant dix ans et fut considéré comme le plus habile arquebusier de son temps. Révolutionnaire, il fut nommé commandant de la garde nationale de Saint-Étienne, puis il s’engagea dans l’armée de Sambre-et-Meuse et fut blessé à Jemmapes en 1792.
Le Comité de Salut public robespierriste fit venir Jalabert à Paris, pour le mettre à la tête des ateliers de fabrication de fusils qu’il faisait installer. Puis Jalabert revint à Saint-Étienne, et se consacra au perfectionnement technique des armes : mise au point de la machine pour rayer les canons en spirale ; généralisation du chargement par la culasse.
Membre du conseil des prud’hommes, il en fut le vice-président durant dix-huit ans. (S. Bossakiewicz, Histoire générale chronologique, administrative, biographique et épisodique de Saint-Étienne, depuis les origines jusqu’à nos jours... La Fère, 1905, p. 502.)

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article32701, notice JALABERT Jean-Louis, version mise en ligne le 20 février 2009, dernière modification le 20 février 2009.
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