JANDEAU François ou JEANDOT François

Né le 18 novembre 1812 à Charolles (Saône-et-Loire), mort le 18 juillet 1857 à Charolles. Fils d’un marchand de fer. Élève de l’École des Arts et Métiers de Chalons-sur-Marne (Marne), dont son oncle était directeur. Ingénieur-mécanicien à Blanzy (Saône-et-Loire) en 1834, puis ouvrier mécanicien, ajusteur, chaudronnier en divers lieux. Chef du montage des machines au Creusot. Enfin mécanicien à Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire), où il est capitaine de la garde nationale, en 1848.
Candidat des démocrates à l’élection partielle du 4 juin 1848 (il fut un des dirigeants du comité électoral démocratique de Chalon-sur-Saône en mars-avril 1848), il dénonçait « la rage spéculative de certains industriels » et jugeait nécessaire l’organisation par l’État d’un enseignement professionnel. Il fut élu avec 26 216 voix sur 62 863 votants, grâce à la division des modérés et des conservateurs.
Il vota pour le droit au travail, contre l’interdiction des clubs et l’expédition de Rome, pour la mise en accusation du président de la République.
Sa carrière politique s’interrompit en 1849.