JANVIER Hyacinthe

Enfant naturel, né vers 1815 à Vannes (Morbihan). Ouvrier carrier demeurant à La Pyramide près de Trélazé (Maine-et-Loire). Célibataire, réputé « ivrogne, querelleur et peu laborieux ». Il fut arrêté à la suite de l’émeute fomentée par la Marianne. Il avait participé au pillage de la gendarmerie de Trélazé. La cour d’assises le condamna, le 16 octobre 1855, à dix ans de détention. Cette peine fut commuée en dix années de prison. Janvier bénéficia d’une remise de peine de trois ans, le 2 août 1858. Pour la même affaire, le tribunal correctionnel d’Angers lui avait infligé, le 2 novembre 1855, deux ans de prison, 100 F d’amende et cinq ans d’interdiction de ses droits civiques, mais en prononçant la confusion des peines. Antérieurement à l’affaire de la Marianne, Janvier avait encouru deux condamnations : dix jours de prison à Vannes, le 22 novembre 1839 « pour destruction sans nécessité d’un animal domestique » et deux mois de prison, le 19 juin 1848, par le conseil de guerre de Montpellier, pour vente d’effets militaires. Voir Attibert François*, Blet François* et Secrétain Jean-Marie*.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article32738, notice JANVIER Hyacinthe, version mise en ligne le 20 février 2009, dernière modification le 20 février 2009.

SOURCES : Arch. Nat., BB 30/413, P. 1247, BB 30/437, et F. Simon, La Marianne, société secrète au pays d’Anjou, Angers, 1939, p. 108.

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