Ouvrier plâtrier à Saint-Étienne (Loire), il était en 1848 président de la corporation des plâtriers de Saint-Étienne. En relations avec les chefs des corporations lyonnaises, il était aussi le correspondant des charpentiers et tailleurs de pierre de Lyon qui lui transmirent le traité fait à Lyon par les ouvriers plâtriers et peintres, en 1848, pour imposer un tarif à leurs patrons. En 1858, il fut poursuivi pour société secrète à Saint-Étienne.
Puymartin appartenait à la société secrète des Pères de Famille. Son inculpation en juin 1856 était en partie motivée par le fait que, pour assurer la liaison entre les Pères de Famille et la Marianne parisienne dont il relevait, Puymartin résidait tantôt à Saint-Étienne et tantôt à Paris. Voir Akermann Claude* et Ramade Isidore*.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/516-533 et BB 30/417, P. 1371.