RÉVEILLON Sébastien

Né le 21 mai 1822, aux Ponts-de-Cé (Maine-et-Loire), y demeurant. Ouvrier carrier et concierge. Marié, père d’un enfant. Illettré. Chez lui se réunissaient les conjurés de la Marianne. Il prit part à l’émeute fomentée par cette société secrète, dans la nuit du 26 au 27 août 1855. Il fut condamné, le 22 octobre 1855, à dix ans de détention. Le 5 novembre suivant, pour la même affaire, le tribunal correctionnel d’Angers lui infligeait douze mois de prison et 25 F d’amende. La peine de dix ans de détention fut commuée en celle de dix ans de prison, le 24 novembre suivant, puis réduite de cinq ans le 16 août 1856. Il bénéficia de la remise du reste le 15 août 1857. Antérieurement il n’avait encouru aucune condamnation, mais avait fait son service militaire dans les compagnies de discipline. Après son arrestation dans l’affaire de la Marianne, il fit « d’importantes révélations » qui amenèrent « l’arrestation et la condamnation de sept membres actifs de l’insurrection » (rapport du 26 juillet 1856). Voir Attibert François*, Bellanger François* et Flon Louis*.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article36960, notice RÉVEILLON Sébastien, version mise en ligne le 20 février 2009, dernière modification le 20 février 2009.

SOURCES : Arch. Nat., BB 30/413, P. 1247 ; BB 30/437. — Gazette des Tribunaux, 22-23 octobre 1855 et F. Simon, La Marianne, société secrète au pays d’Anjou, Angers, 1939, p. 109.

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
Version imprimable