Né en 1810 à La Pointe-à-Pitre (Guadeloupe). Officier de santé à Beaumont-de-Pertuis (Vaucluse). Considéré à la fin de la Seconde République comme le chef des « démagogues » de sa commune. La résistance armée au coup d’État (7 et 8 décembre 1851) dans la région de Mirabeau fit de lui un membre de la commission révolutionnaire qui remplaça les autorités déchues à Mirabeau. Il fut interné à Muret (Haute-Garonne) jusqu’au 15 août 1852, où sa peine fut commuée en surveillance policière. Voir Charles Massot*, Louis Pardigon *, Louis Silvy*
SOURCE : Arch. Dép. Vaucluse, série M.