Né vers 1819, à Trélazé (Maine-et-Loire), y demeurant. Ouvrier carrier. Il fut arrêté à la suite de l’émeute fomentée par la Marianne (nuit du 26 au 27 août 1855). Il avait participé au pillage de la caserne de gendarmerie de Trélazé. Le 16 octobre 1855, il fut condamné, en cour d’assises, à deux ans de prison. Le 2 novembre suivant, le tribunal correctionnel d’Angers lui infligeait pour la même affaire deux ans de prison, 100 F d’amende et cinq ans de privation de ses droits civiques. Voir Attibert François*, Blet François* et Secrétain Jean-Marie*.
SOURCES : Arch. Nat., BB 30/413, p. 1247. — F. Simon, La Marianne, société secrète au pays d’Anjou, Angers, 1939, p. 108.