SCHMIT J.-P

Buchézien, auteur d’un Catéchisme de l’ouvrier paru en 1848 en feuilleton dans plusieurs journaux provinciaux. Schmit observa que « la concurrence immorale se fait par l’abaissement progressif des salaires porté jusqu’au point où ils deviennent dérisoires ».
Cependant la concurrence faite au travail à bras par l’utilisation des machines est imposée par le progrès, et les réparations exigées par celles-ci crééent de nouveaux emplois. Mais une autre forme de concurrence, celle faite aux ouvriers libres par les prisons de femmes, doit être freinée par l’organisation des caisses de secours.
Si Schmit refuse les solutions communistes, et ne croit guère à l’efficacité des coalitions, il se montre partisan du développement des associations de travailleurs, et il admet le partage des bénéfices entre le maître et l’ouvrier. Enfin, il espère que le suffrage universel va permettre aux ouvriers de se faire entendre, et il leur demande d’envoyer à l’Assemblée nationale et aux assemblées ultérieures des représentants pris en partie dans leurs rangs.