Né à Altkirch (Haut-Rhin) vers 1823, teneur de livre. En 1838, il demeurait à Lyon, 13, rue de l’Annonciade. Militant néo-babouviste, membre de la Société des Fleurs de Lyon fondée par Joseph Benoît*, il fut poursuivi en 1838 devant le tribunal correctionnel du Rhône pour avoir participé à une association non autorisée de plus de vingt personnes et fut condamné à une peine de prison symbolique de 24 heures. Venu offrir ses services à la République au lendemain de la Révolution de février, il refusa toutefois de faire partie du comité révolutionnaire chargé d’administrer Lyon.
SOURCE : Joseph Benoît, Confessions d’un prolétaire, op. cit. — Notes de M. Cordillot.