Né vers 1812. Avocat à Melle (Deux-Sèvres), il appartint à l’opposition républicaine, sous Louis-Philippe, et fut nommé, après la révolution de Février, sous-commissaire du Gouvernement provisoire à Melle.
Le 17 janvier 1852, après le coup d’État, le préfet des Deux-Sèvres écrivait au ministre de l’Intérieur, à propos de Voularnière : « Ancien commissaire du Gouvernement provisoire à Melle, homme capable, tribun à la parole facile, avocat de toutes les mauvaises causes, est le centre auquel se rallie le parti révolutionnaire bien qu’il n’en soit plus le chef. »
Le 18 février, la Commission mixte des Deux-Sèvres demanda qu’il fût placé sous la surveillance de la police, « afin qu’il sache que ses démarches seront surveillées ». À en croire la Commission mixte, il aurait eu une situation pécuniaire difficile et son nom se serait trouvé dans les papiers saisis chez Charles Lagrange*.
Il se retira à Cognac, à la suite de la décision de la Commission mixte, puis fut gracié.
SOURCE : Arch. Dép. Deux-Sèvres, 4 M 6/17.