Par Jean-Pierre Bonnet
Mort en août 1995 à Saint-Estève (Pyrénées-Orientales) ; maître ouvrier ; membre du bureau de la Fédération CGT des cheminots (1965-1970), directeur du Centre confédéral d’éducation ouvrière CGT (1968-1980).
Entré à la SNCF comme apprenti aux ateliers de La Plaine, Émile Jamet exerça d’abord comme ouvrier professionnel et termina sa carrière comme maître ouvrier.
Engagé dans le combat syndical à la CGT, Émile Jamet devint permanent à la fin des années 1950. Il était alors secrétaire de l’Union Nord dont il avait été le trésorier depuis 1952. Membre de la commission administrative de la Fédération à partir de 1961, il était naturellement chargé du suivi de l’Union Nord, ainsi que des tournées d’information et de propagande qu’il effectuait pour le compte du bureau fédéral. Il assurait dans la Tribune du cheminot des rubriques régulières sur les problèmes corporatifs et principalement ceux du service Matériel et Traction, son corps d’origine.
Au congrès de 1965, il accéda au bureau fédéral où il suivit l’activité du service Matériel. Il devait y rester jusqu’en 1970. En 1968, sur proposition de Georges Séguy, il devint directeur du Centre confédéral d’éducation ouvrière de Courcelle (Essonne), poste qu’il conservera jusqu’en 1980. Il contribua à ouvrir sur l’extérieur la formation des syndicalistes, notamment dans les secteurs scientifiques et artistiques. Émile Jamet avait quitté le bureau fédéral au congrès de 1970.
Par Jean-Pierre Bonnet
SOURCES : La Tribune des cheminots. — Comptes rendus des congrès fédéraux. — Notes de Pierre Vincent. — État civil : recherche infructueuse.