MAINE Maurice, Georges, Joseph

Fils d’un employé d’octroi, Maurice Maine naquit dans une famille de quatre enfants qui se disait athée. Il fit son service militaire d’octobre 1931 à octobre 1932, puis travailla comme menuisier-charpentier avant d’entrer au chemin de fer. Il fut embauché comme cantonnier à l’essai en 1936 à Giberville (Calvados), puis fut muté en 1938 à Caen, où il travailla ensuite comme surveillant des installations électriques jusqu’à sa retraite en 1965.
Mobilisé en septembre 1939, il fut hospitalisé en janvier 1940 (pour blessure ?), puis fait prisonnier à Rambervilliers (Vosges) le 21 juin 1940. Maurice Maine fut interné en Meurthe-et-Moselle, avant d’être libéré et démobilisé en août 1941. Il rejoignit ensuite la Résistance du 1er septembre 1941 au 26 août 1944 (attestation des Anciens combattants). Il adhéra au Parti communiste clandestin en 1942 et, en 1943, constitua, avec Henri Neveu, Le Moal et Henri Barthelemy (fils d’Henri, Joseph, Célestin Barthélémy) la CGT clandestine des cheminots à Caen.
On le retrouve secrétaire adjoint du syndicat des cheminots de Caen en 1954, puis trésorier entre 1957 et 1959. À la même époque, de 1953 à 1954, il fit partie du comité fédéral du PCF du Calvados, puis devint président de la commission fédérale de contrôle financier de 1959 à 1962. Maurice Maine était conseiller municipal de Caen en 1957.
Marié en 1935 avec Blanche Lebailly, il eut quatre filles nées entre 1938 et 1947, qui travaillèrent toutes dans l’administration.