PONS Hubert, Julien, Franck

Issu d’une famille de neuf enfants, Hubert Pons entra à la SNCF le 19 août 1947 après avoir été engagé volontaire dans l’artillerie coloniale d’octobre 1944 au 21 janvier 1946. Nommé homme d’équipe à Sète (Hérault), il devint très vite un militant actif de la CGT.
Lors de la grève du 4 juin 1952, Hubert Pons participa à une manifestation « dont le but dépassait les revendications professionnelles » (dossier SNCF). Incarcéré à la suite d’échauffourées avec la police, il fut inculpé d’atteinte à la liberté du travail et de port d’objet dangereux et condamné par le tribunal de Montpellier à quinze jours de prison avec sursis.
Hubert Pons, qui n’avait pourtant jamais fait l’objet de sanctions antérieures et dont le sérieux et les compétences étaient reconnus, fut révoqué en juillet 1952 et ne sera pas intégré ; il devint employé dans une fabrique de meubles.