LEROUX Guy, Henri. Pseudonyme : Albert

Fils de Henri Leroux, comptable, et Henriette Loriot, Guy Leroux avait le brevet d’études. Il devint typographe et habitait à Saint-Pierre-des-Corps (Indre-et-Loire),
Il participa à la bataille de Dunkerque. Rapatrié par l’Angleterre, il fut démobilisé en juillet ou aout 1940.

Il reconstitua les Jeunesses communistes clandestines dans sa commune natale puis au niveau départemental.

Il travailla avec sa mère, qui fabriquait des timbres en caoutchouc, à Tours, 18 rue de la Rôtisserie. Cette dernière, aidée également sa fille Lucienne et son gendre René Despouy, fabriquait de faux tampons pour la résistance.

En mai 1942, Guy Leroux entra dans les FTPF et participa à des sabotages et attentats dont celui contre Déat le 26 mars 1943 au théâtre municipal de Tours. Il fut obligé de quitter le département et devint le 17 juin 1942, interrégional des Jeunesses communistes pour le sud ouest, pseudo Albert. Il fut arrêté le 29 janvier 1943 en même temps que Gabriel Dufflos, interrégional cadres et deux responsables de l’organisation espagnole (Emilio Carrero et Ildefonso Marin).

Interné au fort du Hâ puis à Romainville, classé "NN" il fut déporté le 6 septembre 1943 vers Sarrebruck puis Mauthausen, au kommando Steyr-Münicholz. Il serait mort à l’infirmerie du camp à Steyr.

Il a été reconnu mort pour la France. Il a décoré à titre posthume en 1949 de la médaille militaire et de la croix de guerre.

Lucienne et René Despouy ont été arrêtés comme résistants en mai 1942. Ce dernier fut fusillé.

Guy Leroux a été marié deux fois : avec Julienne Tuesta à Touts en novembre 1937, dont il a divorcé en août 1940 ; avec Cécile Cheval à Maresches (Nord) en décembre 1941. Il était père d’un enfant, Claude, né en 1938.