ADRIAENSSENS Fernand

Agriculteur dans sa commune natale, Fernand Adriaenssens participa à la Résistance au sein du BOA ce qui lui valut plus tard la croix de guerre.
Nommé en octobre 1944 maire de Cappy, commune d’environ 500 habitants, Fernand Adriaenssens conduisit aux élections municipales d’avril 1945 une liste d’union de gauche antifasciste composée de neuf SFIO et trois communistes qui fut élue dans sa totalité dès le premier tour. Il retrouva régulièrement son écharpe de premier magistrat jusqu’en mars 1983 et demeura conseiller municipal jusqu’en mars 1989.
Militant SFIO, élu membre de la commission exécutive fédérale à l’issue du 51e congrès d’avril 1959, Fernand Adriaenssens représenta son parti aux élections sénatoriales d’avril 1959 avec Gabriel Deray et Paul Garçon (voir ces noms). Il recueillit alors 296 voix sur 1 493 suffrages exprimés et 1 521 inscrits.
Fernand Adriaenssens fut ensuite candidat aux élections législatives de novembre 1962 dans la cinquième circonscription de la Somme où il fut très largement distancé, au premier tour, par le candidat du Parti communiste français Alfred Leclercq* avec 3 571 voix sur 44 938 suffrages exprimés contre 11 056 voix au communiste pour qui il se désista au second tour.
En juin 1961, Fernand Adriaenssens fut candidat au conseil général dans le canton de Bray-sur-Somme (Somme), détenu jusqu’en 1958 par le socialiste Charles Deflandre*, et reconquit ce siège au second tour. Réélu conseiller général en mars 1964, en doublant son score de 1961, Fernand Adriaenssens, qui était toujours membre de la commission exécutive fédérale et qui présidait la coopérative agricole de Bray sur-Somme, fut réélu dès le premier tour en mars 1970. Aux élections cantonales de mars 1976, Fernand Adriaenssens, qui n’avait pas suivi Max Lejeune au Mouvement démocrate socialiste de France (MDSF), se présenta comme socialiste indépendant mais reçu l’appui du MDSF. Il dut affronter un candidat du Parti socialiste. Bien implanté localement, il était alors président du syndical scolaire intercommunal, de l’amicale des maires du canton et de la délégation cantonale, Fernand Adriaenssens fut réélu dès le premier tour avec plus des deux tiers des suffrages exprimés et conserva ce siège jusqu’en 1988.
Fernand Adriaenssens vivait toujours en 1999 à Cappy.