BOLLENGIER André, Marceau

Fils de André Bollengier, ajusteur, et de Joséphine Hallez, ménagère, André Bollengier adhéra au Parti communiste dans le courant des années vingt et milita d’abord dans la région dunkerquoise.
Il s’était marié le 9 avril 1927 à Lille (Nord) avec Marguerite Saint Michel, dont il divorça en juillet 1946 pour se remarier le 13 novembre 1970 à Rosendael (Nord) avec Nelly Vancompernolle.
Il avait fondé en 1928, avec son frère Léonce, une amicale des conscrits à Saint-Pol-sur-Mer, commune limitrophe de Dunkerque, et lancé deux journaux antimilitaristes, La Caserne et Le Libéré, dont la vie fut éphémère ; le petit groupement qui ne compta jamais plus de trente adhérents, disparut en 1932.
.Secrétaire du syndicat CGTU des Métaux de Lille (Nord), il était, en 1930, secrétaire de la cellule du quartier des Bois-Blancs alors en cours de formation et était l’un des responsables de la section lilloise du Comité de lutte contre la guerre. A. Bollengier fut condamné à deux mois de prison en 1929, pour « incitation de militaires à la désobéissance ». Il effectua un voyage en URSS en 1930.

Il se confond peut-être avec Bollangier (avec un a) qui fréquenta, en 1932 ou 1933, la première École centrale organisée par la CGTU (cf. Institut M. Thorez, cote 536).

Désiré Bollengier qui avait quitté Saint-Pol au moment de l’Exode, résistant FTPF de la Nièvre a été fusillé à Nevers le 5 mai 1944