CORNAILLE Alphonse (écrit parfois CORNAILLES Alphonse)

Né le 16 mars 1875 à Clichy (Seine), mort le 11 novembre 1942 à Asnières-sur-Seine ; militant communiste de Bezons (Seine-et-Oise, Val d’Oise) ; conseiller municipal.

Alphonse Cornaille, père, en 1940.

Alphonse Coprnaille était le cinquième enfant d’une fratrie de onze enfants.
Sa mère Marguerite Herchen était née le 24 novembre 1848 à Eich dans le Grand duché du Luxembourg ; Elle vint en France dans le sillage des grandes migrations luxembourgeoises du XIXe siècle, pour se placer comme femme de chambre dans le VIIIe arrondissement de Paris.
Son père , Cornaille Joseph Garembert né le 19 mai 1837 à Saint-Quentin (Aisne), était cintreur.

Alphonse Cornaille travailla dès la fin de sa scolarité obligatoire (treize ans) bien que n’ayant pas poursuivi d’études, autodidacte, il demeura très attaché à l’instruction et à la culture.

Il fut convoqué au service militaire du 16 novembre 1896 et mis en congé le 20 septembre 1899. Il avait été moniteur de gymnastique selon son livret militaire.

Le 11 mars 1905, il épousa à Clichy, Berthe Berthier, née 19 juin 1883 à Bozouls Aveyron. Six enfants naîtront de cette union.

Mobilisé le 4 août 1914 au 20e régiment territorial d’infanterie, il fut démobilisé le 10 janvier 1919.
Il exerça différents métiers : chef d’équipe dans fabriques d’accumulateurs électriques, Fulmen et Paul Gadot, monteur chez Chenard et Walker automobiles, tôlier chez Carrosserie Honoré, ajusteur aux avions Hanriot.
La tradition familiale rapporte comment il fut licencié d’un chantier du métro pour avoir pris la défense d’un ouvrier et déclaré au contremaître qu’il « était un âne et que ses oreilles traînaient par terre » …(témoignages oraux). Malgré des conditions de vie difficiles, il était, selon les téùmoignages, d’un tempérament plutôt jovial et doté d’un grand sens de l’humour.

En 1913 la famille vint habiter rue René Rieu à Bezons.

Militant communiste de Bezons (Seine-et-Oise), Alphonse Cornaille fut signalé par les Cahiers du Bolchevisme des 1er et 15 mai 1932 comme un des meilleurs abonneurs de la revue. Il était conseiller municipal et deuxième adjoint en 1925, 1926, 1929 et 2e adjoint supplémentaire en 1935.

Cornaille fut interné au centre de séjour surveillé d’Aincourt le 2 décembre 1940 affaibli et malade, il fut libéré le 29 janvier 1942. Opéré le 19 mars 1942 à l’hôpital de Neuilly. Il décéda chez sa fille Marguerite Cornaille-Chaillet à Asnières-sur-Seine le 11 novembre 1942.

Une rue de Bezons porte son nom.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article106751, notice CORNAILLE Alphonse (écrit parfois CORNAILLES Alphonse), version mise en ligne le 4 novembre 2010, dernière modification le 11 novembre 2021.
Alphonse Cornaille, père, en 1940.

SOURCE : Robert Cornaille, petit-fils d’Alphnse Cornaille (Archives familiales, lettres d’Aincourt, carte de membre du conseil municipal de Bezons, arrêté de déchéance de son mandat municipal, arrêté d’internement du préfet de SetO Chevalier etc. Documents m’ayant servi à la rédaction d’un livre "Chroniques familiales" non publié.Envoi sur demande des documents en numérisés sous forme papier ou par messagerie).

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