DUBOIS Laurent, Eugène

Né le 20 avril 1891 à Marseille (Bouches-du-Rhône), fils d’un mécanicien devenu ouvrier à l’Arsenal maritime de Toulon, Laurent Dubois était ouvrier à l’Arsenal maritime. Syndiqué, trésorier du comité électoral du candidat SFIO en 1928 dans le premier canton, il fit partie du comité central en 1932 qui soutenait le candidat socialiste Renaudel. Candidat aux élections municipales sur la liste « socialiste et d’union des gauches », il obtint le 5 mai 1929, 5 755 voix sur 25 000 inscrits et 7 327 au deuxième tour.

À la fin de 1933, Dubois passa au Parti socialiste de France. Candidat sur la liste constituée par le PSDF et le cercle Victor Brémond, il obtint le 5 mai 1935, 4 229 voix sur 29 381 inscrits et 10 054 au deuxième tour sur la liste qui se réclamait du Front populaire. Président d’une société de secours mutuel, il s’affirmait vice-président de la Fédération mutualiste du Var, ce que contestait le Petit Marseillais, le 11 mai 1935.

Dubois, administrateur des HBM, mutualiste, fut à nouveau candidat le 26 avril 1953, sur la liste « républicaine et socialiste ». Il obtint 9 518 voix et signes préférentiels.

Il mourut à Toulon, le 21 mai 1953.

Laurent Dubois avait épousé Louise Baudin (voir Louise Dubois) en décembre 1915 à Toulon. Ils habitaient le quartier de Bon Rencontre dans le premier canton. Sa femme fut comme lui une militante dans les milieux socialistes et mutualistes de Toulon.

D’autres Dubois militaient à Toulon.

Dubois Joseph était un des principaux antimilitaristes de la ville avant 1914.

Dubois Chabert, était surveillé par la police en 1926. Matelot, aide mécanicien sur le Lorraine, il aurait milité dans les Jeunesses communistes.

Dubois Jean était un des dirigeants des grévistes de la compagnie des tramways à Toulon en mai 1920.