FONDA Aimé

C’est en faisant le Tour de France qu’Aimé Fonda fit son apprentissage de travailleur du Bâtiment. Plâtrier, il excellait également dans d’autres spécialités telles que le carrelage. Syndicaliste, il milita à la CGTU puis à la CGT après la réunification syndicale. Il fut un des organisateurs du syndicat des ouvriers du Bâtiment de Thuir. Il ne demeura pourtant pas à Thuir. Il travailla dans diverses localités françaises mais aussi en Italie et en Algérie, à Blida où il fonda un syndicat. De retour à Thuir, peu avant la Seconde Guerre mondiale, il fut élu en mars 1939 trésorier de la section de Thuir du Parti communiste. Pendant la guerre, Aimé Fonda participa à la Résistance : il rejoignit un maquis de la haute vallée de l’Aude, sans doute celui de Quérigut (Ariège). Après la Libération, il se fixa pendant un moment à Paris (Seine) puis reprit sa vie de travailleur itinérant, implantant des syndicats dans toutes les entreprises dans lesquelles il passait. Épris d’indépendance, il quittait les chantiers sur lesquels il travaillait, lorsqu’il ne s’entendait plus avec le patron ou le contremaître. À sa retraite (1969) il se fixa à Thuir, sa ville natale. De 1969 à sa mort (1974), il fut trésorier d’une cellule du PCF à Thuir (Voir Lassale Émile*).