Par Jacques Girault
Né le 23 février 1900 à Calenzana (Corse) ; ouvrier de l’Arsenal maritime ; militant communiste à Toulon (Var).
Fils d’un journalier, François Massoni, réformé, pensionné à 40 %, travaillait à l’Arsenal (pyrotechnie, direction de l’artillerie navale) de Toulon. Communiste, secrétaire général de la section toulonnaise de l’Émancipation corse, il participa au congrès départemental du Front populaire en septembre 1935. Il présida une réunion du candidat communiste au Conseil d’arrondissement à Toulon, en septembre 1937.
Le préfet du Var, par décret du 18 novembre 1939, le mentionnait parmi les trente « individus dangereux pour la défense nationale à interner au centre de surveillance de Saint-Maximin » décision qui ne fut pas appliquée. Le commissaire spécial de Toulon demandait son éloignement, le 19 mars 1940. Interné au centre de séjour surveillé de Chabanet (Ardèche) après un arrêté préfectoral du 13 mai 1940, il fut transféré à Chibron (commune de Signes, Var) le 28 novembre 1940. À la dissolution du camp, il fut envoyé dans celui de Saint-Sulpice-la-Pointe (Tarn) le 16 février 1941. En raison de son état de santé, libéré, il fut assigné par le préfet du Tarn, le 8 janvier 1942, à résider à Calenzana où il était propriétaire puis à Toulon le 9 avril 1942. Cette mesure fut rapportée le 8 juin 1942.
Par Jacques Girault
SOURCES : Arch. Dép. Var, 4 M 291 et 292, 3 Z 4.30. — Presse locale. — Notes de Jean-Marie Guillon.